Noël… c’est une de mes périodes de l’année préférée depuis que je suis enfant. Pour le plaisir d’offrir, de recevoir aussi mais surtout pour les moments de chaleur humaine partagés avec ma famille. Pour les clémentines et les chocolats chauds. Pour les spectacles et les jeux des Arbres de Noël de l’entreprise dans laquelle mon papa travaillait. Pour la neige quand elle voulait bien montrer son nez.
Dans ma famille, les enfants ont toujours été associés à cette fête dans un climat de liberté, comme celle de pouvoir quitter la table pour aller jouer ou s’endormir sur le tapis juste en-dessous… Pas besoin d’attendre le 25 au matin pour déballer les cadeaux, ma soeur et moi en profitions dès le 24 au soir.
C’est toujours ainsi désormais avec mes filles (sauf qu’il n’y a pas de tapis sous la table). Avec une petite variante (ou peut-être une variante de taille !) : nous avons décidé avec leur papa de ne pas leur faire croire au Père Noël.
Je n’étais pas à l’aise avec l’idée de devoir leur dire un jour « ce n’est pas vrai » et des impacts que cela pourrait avoir sur leur sensibilité. Parfois, je me suis dit que je les avais peut-être privées d’une certaine magie. Décision qui n’est pas facile à prendre et qui est propre à chaque famille.
Je leur ai demandé aujourd’hui ce qu’elles en pensaient. Luna, bientôt 14 ans, préfère qu’on lui ai dit la vérité dès le plus jeune âge et pense que sinon, elle aurait ensuite douté de beaucoup des choses que l’on pouvait lui dire.
Alanis, 10 ans, m’a dit que cela ne l’avait pas dérangé et puis, que de toute façon, « c’est pas très joyeux un homme qui entre par effraction chez les gens. »
Père Noël ou pas, la magie de Noël est de toute façon là pour peu qu’on en ait envie !
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